Répondre aux besoins de greffes rénales en France Les enjeux de l’année 2020 Campagne nationale de sensibilisation du 9 au 22 novembre 2020
Depuis le début de l’année 2020, la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19 a eu
un impact sur l’activité de prélèvement et de greffe d’organes en France.
L’Agence de la biomédecine met tout en œuvre, aux côtés des professionnels de santé et des
associations de patients, pour préserver l’accès à la greffe dans des conditions de sécurité sanitaire
optimales.
Dès le 22 septembre 2020, l’Agence a établi et largement diffusé des recommandations,
afin de soutenir la poursuite de l’activité de prélèvement et de greffe d’organes dans le cadre de la
seconde vague épidémique.
Dans les dernières semaines, grâce à la mobilisation de tous,les
prélèvements et les greffes à partir de donneur décédé se sont poursuivies à un niveau très satisfaisant.
Au cours du mois d’octobre 2020, 266 greffes de rein ont ainsi été réalisées, contre 283
en octobre 2019: en dépit du contexte sanitaire difficile, la baisse observée n’est que de 6%.
L’activité liée aux donneurs vivants continue également avec une organisation adaptée afin
de minimiser les risques auxquels les donneurs et les receveurs sont exposés durant les
différentes étapes (détaillées page 4 de ce communiqué sur le pdf).
Au cours du mois d’octobre 2020, 46 greffes de rein à partir de donneur vivant ont été réalisées,
contre 51 en octobre 2019.
Pour garantir la sécurité des patients et face à la saturation des lits
en services de réanimation lors de la première vague épidémique, l’Agence de la biomédecine a
recommandé, en lien avec les sociétés savantes et les professionnels de santé, de suspendre
provisoirement l’activité de greffe rénale, du 18 mars au 11 mai 2020.
Pendant cette période, concernant le rein, seules les greffes pédiatriques et les greffes
combinées (associées à un autre organes) ont pu se poursuivre.
Ces greffes rénales
n’étaient moins importantes que les autres, mais les connaissances sur le virus du Covid-19 et sur les
risques qu’il pouvait comporter pour les patients après une opération de greffe étaient à
l’époque très limitées.
Pour assurer la sécurité des patients, l’Agence de la biomédecine a donc
conseillé de limiter les opérations de transplantation aux situations dans lesquelles
elles étaient absolument nécessaires, en raison notamment d’un risque vital.
Cela a conduit à
recommander de reporter les opérations de greffes rénales, pour lesquelles il existe le traitement
de suppléance qu’est la dialyse.
Dans ce contexte, la sécurité sanitaire des patients
a effectivement pu être garantie.
À ce jour, les décès en liste nationale d’attente de greffe
ne sont ainsi pas supérieurs en 2020 à ceux observés en 2019, et les décès de patients greffés
concernent essentiellement des patients greffés depuis plusieurs années...
Télécharger le pdf: Campagne nationale de sensibilisation du 9 au 22 novembre 2020.
Les associations soutenant le don d’organes et de tissus se sont mises d’accord pour adopter un symbole commun, avec le soutien de l’Agence de la biomédecine et de la Fondation de l’Académie de médecine, qui prend dorénavant la forme d’un ruban vert.
Ce symbole rappelle que nous sommes tous donneurs d’organes et la gratitude de la société à l’égard des donneurs
Le 07 juillet 2022, par décret, le Ministère de la santé, a notifié le renouvellement pour cinq ans, de l’agrément national à l’association France Greffes COEUR ET/OU POUMONS, pour la représentation des usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique. Pour en savoir plus >>>